Choisir un livre à proposer à ses élèves n’est pas toujours aussi simple; jongler entre les listes officielles, les manuels et les livres disponibles dans notre école. On continue de se poser des tas de questions :
Est-ce exploitable pour ce niveau ?
Comment intéresser tous les élèves ?
Comment l’exploiter ? Lecture à haute voix, compréhension, travail en étude de la langue, mise en réseau…
Avant de proposer un livre, il faut qu’il me plaise. Impossible de travailler à partir d’une ressource si je ne suis pas investie à 200%.
Parmi les thèmes que j’apprécie beaucoup, je vous propose celui des sorcières !
Voilà quelques livres de ma bibliothèque :
A partir du CE1 :
Quand il était petit, Pierre ne voulait pas manger sa soupe. « Tu sais ce qui arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupe ? » lui disait son père, « Eh bien, à minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir dans leur chambre, et elle leur fait tellement peur que le lendemain, non seulement ils mangent leur soupe, mais ils avalent la soupière avec. » Pierre s’en fichait. Il ne croyait pas aux sorcières. Mais il faut admettre que son père avait raison sur un point: une nuit, à minuit, dans la chambre de Pierre, la porte de l’armoire s’entrouvrit avec un grincement terrible et Cornebidouille fit son apparition. Allait-elle parvenir à faire peur à Pierre ? Ça, c’était beaucoup moins sûr.
La sorcière Ratatouille décida un jour de se faire une soupe magique qui la rendrait aussi belle qu’un mannequin. Elle consulta ses livres. Il n’y avait que des recettes pour transformer les princesses en crapauds…
Mathilde la sorcière a invité ses deux cousines pour souper à minuit. En préparant le repas, elles se rend compte qu’elle a oublié quelque chose de très important…
« Mille dragons, comment est-ce possible d’être aussi distraite ! Il m’en faut absolument! »
Mais de quoi s »agit-il ?
A partir du CE2 :
– Surtout, Mouche, disait la maman, n’ouvre la porte de l’appartement à personne.
– Non maman !
– Ni aux vendeurs, ni aux livreurs, ni aux facteurs, ajoutait le papa, ni aux voleurs, ni à aucun métier dont le nom se termine en -eur d’ailleurs !
Mais il y a la sorcière ! L’abominable vieille qui rêve de dévorer Mouche. Elle se déguise en vedette de télévision et se fait apparaître dans le téléviseur pour la capturer… Vaincra-t-elle son ennemie ? Pour contrer ses formules magiques, il faudrait voler son Grand Livre Noir des Horreurs…
Dès 8-9 ans. Yak Rivais fut instituteur. Comme il a beaucoup écrit et dessiné pour les enfants (École des Loisirs, Nathan, Table Ronde…), il est devenu institAuteur !
Il était une fois la ville de Paris. Il était une fois une rue Broca. Il était une fois un café kabyle. Il était une fois un Monsieur Pierre. Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Bachir. Il était une fois une petite fille. Et c’est ainsi que, dans ce livre, vous allez faire la connaissance d’une sorcière, d’un géant, d’une paire de chaussures, de Scoubidou, la poupée voyageuse, d’une fée, et que vous saurez enfin la véritable histoire de Lustucru et de la mère Michel.
J’ai découvert ce livre quand j’étais à l’école. Je l’avais adoré et je l’adore toujours autant, surtout le conte de la Sorcière du placard aux balais 🙂
Quelles exploitations ?
Je vous propose un premier document sur l’archétype de la sorcière issu du site académique de Bordeaux :
D’autres références à découvrir ou redécouvrir :
Cet article sera enrichi petit à petit. Si vous souhaitez y contribuer, n’hésitez pas à me contacter 😉